Octobre 2020

Et c’est reparti pour le show ! En Belgique, comme partout en Europe, la fameuse « seconde vague » a finalement éclaté. Après un été plutôt tranquille, on ne l’attendait plus vraiment. Après avoir tenté – comme partout ailleurs – le fameux « couvre-feu » (qui n’a absolument rien changé à ma vie), il a fallu se résoudre au retour du télétravail vivement conseillé puis obligatoire.

Maintenant, comme on le pressentait en octobre, on est parti dans ce fameux Confinement II, prévu officiellement ici du 2 novembre au 13 décembre. On espère qu’ils vont nous lâcher la bride pour fêter Noël, même si c’est avec une petite bulle sociale. Wait and see…

Personnellement, je vis quand même mieux la chose. Il n’y a plus la surprise et le désarroi de mars/avril. Quand j’avais l’impression de sortir dans une zone toxique dès que je passais le pas de ma porte, Tchernobyl-style. Pourtant, je devrais. Même dans ma petite ville de 10.000 habitants, alors qu’il y avait eu 47 cas en première vague, on est maintenant à 700 :O

On sent la proximité du virus. Maintenant, je remarque qu’on s’adapte assez vite en fait. La première fois, tu es choqué et énervé. Tu vis limite ça comme un deuil. Et tu te reprends espoir au fur et à mesure. La deuxième fois, tu es limite déjà blasé et tu relativises beaucoup mieux. De toute façon, à part rester chez soi, il n’y a pas grand chose à faire pour se protéger. Evidemment, en confinement, c’est toujours plus facile quand on est un couple sans enfant, dans un grand appart et qu’on télé-travaille. En plus, nous sommes casaniers de nature. En terme de sélection naturelle, je dois dire qu’on est « l’espèce » qui s’adapte le mieux à la situation :P Désolé les autres.

 

Bref, revenons à nos moutons !

 

Jeux vidéo

Au niveau des jeux, j’ai un peu réduit la voilure. Dernièrement, j’étais plutôt à une moyenne de 3h/jour, je passais la plupart de mon temps libre à jouer. Là, je passe à 2.2h/jour pour un total de 69.5h.

J’ai touché à une dizaine de jeux, que voici :

Je vais pas y revenir, c’est un peu toujours les mêmes, avec Odyssey en jeu de chevet depuis 6 mois et Call of/FIFA pour le multi.

J’ai surtout commencé 2 jeux sur PC :


Divinity: Original Sin Enhanced Edition (2015 – PC)
4,5h de jeu – EN COURS

Un RPG belge édité et développé par Larian Studios.
Ca a été l’un des jeux les plus primés des années 2014 et 2015, avec la version de base puis sa version Enhanced.

Je viens à peine de commencer, j’apprend les bases. Je n’ai pas trop l’habitude de ce genre de jeu, mais ça a l’air vraiment sympa ! On joue un couple d’enquêteurs magiciens dont la première mission est d’élucider un meurtre dans une petite ville au bord de la mer.

Pour l’instant, je n’ai pas trop eu de combat. Un seul donjon visité, servant de tutorial. Il y a quand même pas mal de choses à retenir, avec toutes les interactions liées aux éléments, l’eau, le feu, le poison… Sinon, ça blablatte pas mal, sans être péjoratif. Je me laisse porter par l’histoire. En plus, tout est doublé (en anglais). L’humour est sympa. Je suis parti pour une aventure de 60h apparemment.

 

Hades (2020 – PC) 
6,5h de jeu – EN COURS

Sorti en accès anticipé sur l’Epic Game Store en 2018 puis Steam, ce jeu fait grand bruit depuis sa sortie officielle en 1.0 en septembre passé. J’ai résisté un temps, puis j’ai craqué. C’est le risque des rogue-like. A chaque mort, on recommence au début. Vous me direz qu’un FIFA, c’est pareil, on refait toujours la même chose, mais c’est le contenu qui diffère. C’est comme ça que j’essaye d’aborder la chose et je dois dire que je kiffe aussi principalement car tout est maitrisé.

Ce qui est fou, c’est qu’ils ont réussi à intégrer une histoire à ce genre. Le lore est sympa. J’adore les dessins des différents dieux grecs. Les dialogues ont beaucoup de rythme, beaucoup d’humour. Globalement, les graphismes sont fabuleux, tout simplement. Le plus beau des jeux 2D isométrique que j’ai vu de ma vie je pense.

A l’instar de Dead Cells, le système de combat est incroyablement jouissif. C’est aussi et surtout ça qui donne envie d’y revenir. Chaque run nous permet de nous perfectionner et de tester les différentes armes pour trouver celles qu’on aime le plus. En plus, les différents bienfaits des dieux, proposés aléatoirement, changent la donne car ils modifient drastiquement le gameplay.

On débloque aussi des améliorations à chaque nouveau run, de manière définitive ou pour quelques salles. Des bonus indispensables pour essayer d’aller le plus loin possible. Pour l’instant, je n’ai réussi qu’à passer la première boss, Mégère, au chara-design fabuleux. C’est un plaisir de la ré-affronter à chaque fois ! Hâte maintenant de passer enfin le 2e boss, l’Hydre décharnée.

 

A noter que le jeu a été nominé dans 8 catégories (!) aux Games Awards à côté de mastodonte comme The Last of Us Part II, Ghost of Tsushima, Final Fantasy VII Remake et Ori and the Will of the Wisps.

  • meilleur jeu
  • meilleur jeu indépendant
  • meilleure performance d’acteur
  • meilleure musique
  • meilleure narration
  • meilleure réalisation
  • meilleure direction artistique
  • meilleur jeu d’action

 

Sports

J’ai eu le temps de regarder 18 matchs. Un bon petit mois encore au niveau foot, même si les résultats n’ont pas toujours été heureux, notamment pour Brest (3 matchs, 1 victoire, 2 défaites).

  • 6 matchs de Ligue 1 (dont Brest vs Monaco – Nantes – Rennes)
  • 4 matchs de Ligue des Champions (Multiplex J1 et J2)
  • 3 matchs de l’Equipe de France (vs Ukraine – Portugal – Croatie)
  • 3 matchs de Premier League
  • 1 match de Bundesliga (Dortmund – Fribourg)
  • 1 match de l’Equipe de Belgique (vs Angleterre)

 

Séries

La machine est relancée.

Après 2 petits mois de disette, je suis reparti sur un rythme de 2,1 épisodes/jour, soit 64 épisodes vus, pour 48h soit 1.5 h/jour (x3 par rapport au mois passé !).

 

Du coup, j’ai fini 5 saisons :

Emily in Paris saison 1
10 épisodes de 30 min
Diffusée sur Netflix le 2 octobre 2020
Fiche Seriebox

Emily Cooper, une Américaine d’une vingtaine d’années originaire du Midwest, part s’installer à Paris après avoir reçu une proposition d’emploi des plus inattendues. Son nouveau challenge : apporter un point de vue américain à une agence de marketing française en difficulté. Alors qu’un vrai choc des cultures l’attend, Emily va devoir jongler entre sa carrière, sa vie amoureuse, et de nouvelles amitiés naissantes.

Netflix accueille la nouvelle série de Darren Star, le créateur à succès de hits comme Beverly Hills 90210, Melrose Place ou encore Sex & The City. J’avais beaucoup aimé cette dernière, que Jess m’avait fait découvrir.

Tourné à Paris, la série s’attaque bien sûr aux différences culturelles entre les Etats-Unis et la France. On n’évite pas les clichés, notamment sur le caractère des français.es ou sur la ville de Paris, si propre en vidéo, mais j’ai préféré prendre ça sur le ton de la rigolade et du côté glamour voulu de la série. C’est une comédie romantique après tout !

L’actrice principale, Lily Collins, est toute mignonne. Je l’ai trouvée sympathique. Le casting français est réussi en plus. J’aime beaucoup le côté bitch de la boss, jouée par Philippine Leroy-Beaulieu.

Par contre, je suis un peu déçu que ça soit moins caustique qu’un Sex & The City. Y a pas mal de références au mouvement féministe et #MeToo. C’est même parfois lourd. J’aurais aimé que ça se décide, soit d’aller vers un côté provocateur assumé ou rester dans le romantique. Ici, ça alterne un peu entre les deux. Il y a quand même plusieurs scènes qui m’ont bien fait rire, notamment lors du voyage à la campagne dans l’épisode 8. Globalement, je dirais même que j’ai passé un bon moment.

 

Raised By Wolves saison 1
10 épisodes de 50 min
Diffusée sur HBO Max en septembre/octobre 2020
Fiche Seriebox

Alors que les êtres humains se déchirent sur fond de guerres de religion, les robots apprennent qu’il est compliqué et dangereux de vouloir contrôler les croyances des humains. Pendant ce temps, deux androïdes tentent d’élever un enfant humain sur une planète vierge.

On change d’univers avec de la SF post-apocalyptique, co-produit par Ridley Scott, qui réalise même les deux premiers épisodes. On sent d’ailleurs tout de suite sa patte. On est dans un univers assez dark, sur une planète abandonnée, avec des androïdes qui rappellent très fort l’univers d’Alien. On s’attend à tout moment à voir débarquer un xénomorphe.

Alors qu’il n’en ait pas le créateur, tout semble porter la marque du célèbre réalisateur de Blade Runner. Il a déjà donné la direction graphique du show, avec ce côté froid et horrifique, mais même dans l’écriture, ça semble une continuité de son travail. C’est mon ressenti en tout cas, je ne suis pas assez calé dans le Ridley Scott Universe pour dire que ça respecte toutes ses thématiques habituelles. Ici, je dirais qu’on revient sur l’origine de la vie, la place de l’homme dans l’univers, la différence entre l’homme et la machine, la cruauté humaine, le questionnement de la foi…

Malheureusement, même si j’ai vraiment apprécié la saison, je trouve qu’elle n’arrive pas à décoller. L’ambiance est là, les personnages sont bien fucked-up comme je les aime mais je sais pas, il manque quelque chose. Ca ne va pas assez loin dans la dinguerie. Et pourtant, il y a des gens déguisés en chevaliers…

Même le final, je m’attendais à être plus surpris. Alors, certes, il y a des rebondissements, je me suis d’ailleurs rarement ennuyé mais ça m’a un peu déçu. Je m’attendais à encore mieux. C’est d’ailleurs la série la plus étrange que j’ai vu cette année. Oui, même devant Dark. J’espère maintenant qu’une chose, c’est que les scénaristes digèrent bien le retour des spectateurs et aillent dans le bon sens pour une saison 2 d’anthologie. Ca passe ou ça casse.

 

Tom Clancy’s Jack Ryan saison 2
8 épisodes de 45 min
Diffusée sur Amazon Prime Video le 31 octobre 2019
Fiche Seriebox

Après avoir repéré une présumée cargaison d’armes illégales au cœur de la jungle vénézuélienne, l’agent de la CIA Jack Ryan mène l’enquête en Amérique du Sud. Alors que les investigations de Jack menacent de révéler au grand jour une vaste conspiration, le Président du Venezuela lance une contre-attaque qui frappe de plein fouet Jack et ses collègues entraînant l’équipe dans une mission internationale à travers les Etats-Unis, la Russie et le Venezuela pour démêler le complot du Président et apporter la stabilité dans un pays au bord du chaos.

Un an après avoir vu la saison 1, j’ai attaqué la saison 2. John Krasincki est vraiment toujours au top dans cette série d’action. Le duo Jack Ryan / James Greer fonctionne parfaitement avec Wendell Pierce. Ils sont en plus cette fois aidés par l’excellent Michael Kelly (House of Cards). J’ai par contre été surpris de voir qu’Abby Cornish n’était plus là. Elle est remplacée numériquement par Noomi Rapace, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Le casting est d’ailleurs quasiment rebattu, étant donné qu’on change totalement d’univers. Toute la saison se passe quasiment intégralement au Venezuela. On a donc une ambiance très exotique, avec des intrigues entre politique et espionnage.

Globalement, c’est toujours aussi dynamique, ça fonctionne bien. J’ai trouvé ça un poil mieux maitrisé que la saison 1. Malheureusement, il manque encore quelque-chose pour en faire une grande série. Il faut avouer que ça sent trop le déjà-vu, surtout au cinéma, moins en séries. On est sur la lignée de nombreux films d’action mais étalé sur plusieurs épisodes. C’est l’avantage des séries, c’est sûr, on profite plus longtemps des personnages. Par contre, quand elles n’en profitent pas pour étendre le spectre des possibilités, d’aller plus en profondeur dans la tactique des interventions militaires, d’avoir plus de hargne dans la bataille politique, c’est dommage. Il n’empêche, je regarderai avec plaisir la saison 3 :)

 

Grimm saison 2
22 épisodes de 42 min
Diffusée sur NBC d’août 2012 à mai 2013
Fiche Seriebox

À Portland, Nick Burkhardt doit protéger toutes âmes vivantes des sinistres personnages des contes des frères Grimm qui ont infiltré l’univers réel. Nick est aidé de Hank Griffin, son coéquipier humain, ainsi que d’Eddie Monroe, un blutbad capable de voir les êtres surnaturels de ce monde tout comme lui.

Avec ma chérie, on a enfin continué Grimm ! Avec le déconfinement, on avait un peu lâché cette saison 2, avant de la reprendre en septembre/octobre à raison de 3 ou 4 épisodes chaque samedi soir. Là, on a d’ailleurs enchainé sur la 3ème. On a vraiment créé notre propre rituel, en mode « Trilogie du Samedi » (pour les trentenaires et plus qui ont connu cette période dorée de la sériephilie sur M6). J’en parlais d’ailleurs en saison 1, en la décrivant comme une « série à l’ancienne », avec sa structure et cette ambiance fantastique typique.

Cette saison 2 est en tout cas encore plus passionnante que la première. Les moments-clés de la saison sont très exploités que ça soit au début, au milieu et à la fin de saison. J’ai vraiment adoré que la mythologie de la série se développe aussi bien. Les storylines sont travaillées. J’adore toujours autant l’alchimie du casting, notamment avec Monroe et Rosalee qui apportent tellement d’humour.

J’adore aussi Adalind, et pas que parce qu’elle a au moins une scène en petite tenue à chaque épisode. Elle est un bon antagoniste, avec la petite touche de sympathie. Le personnage secondaire en forme de castor me fait aussi bien kiffer. Alors oui, par contre, Juliette est toujours un peu niaise, mais son personnage a pris de l’ampleur sur cette saison, tout comme le capitaine Sean Renard. Bref, l’ensemble du casting est cool. La série nous enchante tous les deux et on a hâte de continuer.

 

The Boys saison 1
8 épisodes d’1h
Diffusée sur Amazon Prime Video le 26 juillet 2019
Fiche Seriebox

Dans un monde où les super-héros embrassent le côté sombre de leur célébrité et de leur notoriété, un groupe de justiciers connu officieusement sous le nom de « The Boys », a décidé de vaincre les super-héros corrompus avec la volonté de se battre violemment.

Oh Boy ! Pourquoi je n’ai pas vu cette série plus tôt ? J’avoue qu’avec la cover, il m’a fallu longtemps avant de découvrir que c’était une série de super-héros ! Mais alors, une fois dedans, quel plaisir ! A l’instar de Titans, on est dans une série plus mature, plus pour ados/adultes. Dès le premier épisode, on est d’ailleurs mis dans le bain avec une mort bien gore. Après, c’est assez heureusement dilué. Y a toujours un aspect vraiment dark, mais on n’a pas de jump-scare. C’est un thriller de super-héros disons, avec beaucoup d’humour noir et un ton très satirique, notamment envers l’univers Marvel. Les 7 sont d’ailleurs clairement une version barge des Avengers, avec tout le côté marketing qui prévaut.

Notre porte d’entrée dans l’univers est ce pauvre Hughie, interprété brillamment par Jack Quaid, un geek impuissant qui va vouloir se venger d’A-Train, l’homme le plus rapide du monde. En plus, il tombe amoureux de Starlight, une des nouvelles super-héros qu’il rencontre par hasard. Comment résister à Erin Moriarty en même temps ? Tellement mignonne, tellement forte, tellement intelligente.

Cela ne va pas vraiment plaire à Butcher (Karl Urban), le boss bien bourru des Boys. J’ai un peu du mal avec ce perso. Son comportement, son accent English, tout semble trop forcé. Par contre, de l’autre côté, Homelander est excellent. Antony Starr crève l’écran. A chaque apparition, on a peur. C’est un Superman mais avec l’âme d’un enfant mal-aimé, capricieux, colérique. La scène de l’avion est notamment fantastique. Là où les scénaristes sont forts, c’est qu’ils ont quand même réussi à bien balancer les émotions de tous les personnages, notamment les surpuissants, en leur donnant des morales qu’on comprend au fur et à mesure. Ils ont parfois des faiblesses plus profondes qu’une simple Kryptonite.

Le combat semble tellement inégal entre cette bande de bras cassés, humains sans pouvoir, et ces super-héros surpuissants, complétement sans scrupule. Mais au final, tout se tient bien. Y a quelques facilités, c’est sûr mais ça reste réaliste dans le cadre établi par la série. Ca donne de très bons moments de tension tout le long ! Ce qui en fait même une de mes séries de l’année ! Hâte maintenant d’enchaîner sur la saison 2 !

 

Voilà, c’est tout pour octobre !

Pas de section lecture et ciné ce mois-ci. Eh oui, je n’ai lu aucun livre et vu aucun film :S

BOO THIS MAN!

Oui, ce n’est pas comme ça que je vais avancer dans mes challenges ! Tant pis. Comme d’hab, je ne mets pas la pression.

 

SEE YA!

  3 commentaires

  1. 1 décembre 2020 at 12 h 54 min

    Bon d’abord oui Booo pour ne pas avoir vu de films ! :) Mais beau mois sériel. Emily in Paris fait partie de mes projets, Raised by Wolves a été surprenante et fascinante, j’ai bien aimé, The Boys j’aime beaucoup mais je ne sais pas, aussi bien en saison 1 que 2, il y a quelque chose qui m’empêche d’adorer. Mais j’adore Hughie, dire que Jack Quaid est le fils de Meg Ryan (et Dennis Quaid :)) ! Bon mois de décembre, bon courage avec le confinement 2 mais bonnes fêtes malgré tout !

    • baba
      1 décembre 2020 at 13 h 25 min

      Merci Frankie, bonnes fêtes à toi aussi !

      J’ai fini la saison 2 de The Boys, j’ai le même ressenti. Il me manque encore quelque-chose pour dire que c’est la série de l’année. Parfois géniale, parfois fatigante.
      Je me doutais que c’était le fils de Dennis Quaid mais pas de Meg Ryan ! On ne la voit plus trop au cinéma d’ailleurs.
      • 6 décembre 2020 at 11 h 47 min

        Elle a mis fin à sa carrière à la fin des années 2000. Elle a joué dans 2-3 trucs depuis c’est tout.

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