Zombie Island de David WellingtonMail reçu le 21 décembre 2010 à 4h54 (il y a 7 heures et 3 minutes)
de Major Ba’ba (babadiaries@blogger.com)
à Général Con’quest (general.conquest@somalieforever.so)

Général Con’quest ! Ô toi, grand Défenseur de la Somalie !

Après 1 mois et 2 jours de galère, nous avons enfin trouvé une trace de notre équipe de survie pour sauver la presidente Mama. Dekalb, notre héros américain, a laissé une trace écrite de son voyage ici. Nous n’avons pas trouvé son corps ni ceux de nos fières combattantes. Il se pourrait qu’elles soient encore vivantes mais je ne voudrais pas vous spoiler la fin du récit. Je vous transmets en pièce jointe un résumé du texte. Ce dernier vous parviendra par bateau d’ici 2 semaines. Depuis l’Epidémie, il est devenu difficile de faire passer par mail des messages de plus de 500 ko.

Je peux cependant vous dire que l’équipe a du faire face à de sérieux ennuis. Pour rappel (vu que vous souffriez encore d’amnésies hebdomadaires à mon départ), ils sont partis en Amérique pour trouver des médicaments contre le sida pour sauver notre Mama nationale. Dekalb, l’américain, après nous avoir aider à chercher dans tous les hôpitaux de notre Grande Afrique, ne voyait plus qu’un endroit sécurisé pour récupérer ces pilules : le centre des Nations Unies (il travaillait pour eux avant vous-savez-quoi (enfin j’espère… vu  votre amnésie !)). Parti en bateau depuis la Somalie jusqu’à New York avec un groupe d’adolescentes de notre puissante armée (la seule qui a su faire face au Fléau! yihaaaaa! Hum. Pardon Général…), il semblerait qu’il soit arrivé à destination sans soucis. Ce n’est qu’ici même que les ennuis ont commencé…

Je dois vous prévenir face à ce texte, c’est extrêmement addictif, même pour des assidus comme nous qui connaissont les zombies comme notre poche. Vous allez tourner les pages sans ennui devant le style efficace de David Wellington Dekalb. Les chapitres alternent entre deux histoires, celle de notre ami Dekalb et celle d’un certain Gary. Vous vous demandez surement qui est ce Gary, n’est-ce pas ? Eh ben, c’est l’hallu total, c’est le point fort de l’histoire ! Vous n’y croirez peut-être pas au début mais ce Gary est un zombie intelligent !!!

Ouais, comme si on n’avait pas assez à faire avec des hordes de zombies cons et lents, il faut maintenant que certains gars soient assez fous (et futés, par exemple ce Gary était docteur) pour se tuer proprement en arrivant à oxygéner leur cerveau pendant qu’ils crèvent. Sont trop des oufs, ces américains, Général !


Mais je dois dire que ça donne de l’intérêt et du piquant à ce récit. On a peut-être entre nos mains un Parchemin de l’Histoire, un truc qu’on citera dans les écoles dans 1 siècle ou deux (si l’on arrive encore à survivre, à reconstruire un semblant de dictature et à forcer quelques-uns à aller à l’école pour construire nos futurs bombes atomiques, bien sûr…) !

Enfin, voilà, c’est la grosse nouvelle, Général Con’quest. Vous allez voir que ça n’a pas été facile tous les jours à  Zombie Island, ex-Manhattan. J’ai vraiment cru qu’on était de retour dans une série américaine avec des rebondissements à tout  va. A leur place, j’aurais pété un câble et foncé dans le tas avec mon bazooka pour essayer d’exterminer un petit pourcentage du million de zombies resté bloqué sur cette putain d’île. Mais je crois que je me serais fait défoncé… faut l’avouer, les forces du Mal sont puissantes, encore plus qu’on le croyait…

Général, planquez-vous, dans les dernières pages, j’ai vu que ce n’était pas fini… Y aura bientôt d’autres récits. Un certain Zombie Nation puis un Zombie Planet… Je crains le pire… Après avoir conquis une île, les zombies vont conquérir un pays puis une planète ? Serait-ce notre planète Gaya ? Qui écrit ces suites ? Paco Rabanne ? Les Mayas ? Reste plus beaucoup de temps avant 2012… Si Roland Emmerich s’est foutu de notre gueule, on va lui faire payer cher. Après tout, on a perdu des millions d’hommes, femmes et enfants pour conquérir l’Afrique du Sud (saloperies de vuvuzelas! mes oreilles en souffrent encore…) et se garder une terre de survie au cas où le super volcan ricain explose… Mais si maintenant, ils s’avèrent que les zombies soient la vraie cause de notre extinction… On est dans la merde !

Je vous recontacte dès que j’ai des nouvelles. En tout cas, profitez-bien de ce texte, ça vaut bien un 7.5 / 10, foi de Ba’Ba.

Galyo de nabad, Generalissimo !


Major Ba’Ba

—————————————————————-

1 pièce jointe : quatrieme.de.couverture.doc [12ko]

A la suite d’une catastrophe mondiale les pays les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. A la recherche d’un remède au virus, un groupe d’adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l’île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d’être le destin le plus terrifiant… [Milady 2010 – 412 pages]

  4 commentaires

  1. Malou
    21 décembre 2010 at 10 h 57 min

    Toujours excellente tes chroniques Major baba :D
    Je vois que t'as bien aimé, y a plus qu'à lire la suite :D

  2. Flof13
    23 décembre 2010 at 22 h 20 min

    chronique très "déjantée" comme tu l'annonçais ! moi aussi, j'ai bien aimé ce 1er opus, vivement le prochain !!

  3. Frankie
    24 décembre 2010 at 9 h 00 min

    Hi hi, j'ai bien rigolé Baba ! :D J'ai beaucoup aimé ce premier opus et vivement le 2e ! Et vive Gary ! ^^

  4. Lady K
    30 décembre 2010 at 9 h 57 min

    Excellente chronique !! Elle me donnerait presque envie de me mettre à cette série !

Répondre à MalouAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.