— ANNÉE 5 —
Ohlala, c’est ouf, déjà la 5ème année !! Je suis reparti pour une nouvelle saison de ce rendez-vous mensuel. Je n’ai jamais été aussi constant ! Alors que, oui, les blogs, on peut le dire, c’est devenu ringard. Mais que voulez-vous, je suis un millenial, c’est de ma génération !
Je pourrais faire des vidéos Youtube. Oui, je pourrais. Comme je pourrais faire du tir à l’arc à cheval. C’est sûr que ça serait fun. J’ai toujours voulu être Robin des Bois (sic). Nan, je suis trop timide, pas du tout à l’aise sous l’œil sombre de la caméra, ça me semble encore insurmontable. Peut-être un jour, qui sait ! Car il ne faut jamais dire jamais !
Pour l’instant, je reste à l’écrit ! Un clavier, un cerveau, c’est parti. Je vais donc toujours vous parler de mes hobbies du moment, que ça soit des livres (un peu), des jeux vidéos (beaucoup), mais aussi, surtout, des séries et des films ! Que demande le peuple ? Un beau programme n’est-ce pas ?
C’est parti pour la saison 5 !
Lecture
Wonder Woman Rebirth Tome 4
J’ai continué ma saga de la « Femme Merveilleuse » et c’est toujours aussi bien. Finalement, y a vraiment que le T2 qui a été décevant jusqu’alors.
Jeux vidéo
J’ai joué à 8 jeux, pour un total de 76,5 heures, soit 2,5 heures/jour.
Je vais revenir sur chaque jeu dans l’ordre inverse du temps de jeu.
Need for Speed Payback (2017 – PS4)
+3h => 18h de jeu – Continué
Pas beaucoup avancé ce mois-ci, mais j’approche du bout de l’histoire ! Certaines missions sont sympas notamment quand tu te fais courser par les flics. Par contre, le jeu est très mal équilibré ! J’ai du refaire une mission au moins 20 fois pour la réussir tellement ça se jouait à rien. Et cela même en passant en difficulté facile. A d’autres missions du coup, je finis 30s devant tout le monde… Frustrant.
Hitman (2016 – PC)
+7,5h => 11h de jeu – Continué
J’adore cette saga, mais j’avais juste fait le prologue et la première mission à Paris sur celui-ci. Avec la sortie d’Hitman 3 ce mois-ci, je me suis dit qu’il était temps de rattraper mon retard. Au final, je n’ai fait que du Sapienza, la deuxième mission en Italie ! Faut juste 1h pour finir la mission en elle-même, mais c’est un plaisir de la réessayer en essayant d’autres points d’entrée et d’autres techniques. Le système d’Escalade où on doit éliminer d’autres cibles, avec des contraintes de plus en plus compliquées, est vraiment très sympa aussi. Alors qu’il n’y a que 6 grosses missions, je comprends pourquoi il faudrait 100h pout finir le jeu à 100%. Je ne vais pas tenter le diable.
The Last of Us Part II (2020 – PS4)
+7,5h => 13,5h de jeu – Continué
J’avais joué 6h en août/septembre, puis j’avais lâché, je n’étais pas dans le mood.
Là, c’est bon, je suis rentré dedans et je kiffe !
Les animations et le rendu des personnages, c’est quand même une dinguerie. Les nombreux petits détails, c’est complètement fou. Avec Rockstar, Naughty Dog, c’est vraiment les boss du game.
Le gameplay est vraiment plus plaisant que dans le premier opus en plus ! Pour l’avoir refait l’année passée, on sentait que ça avait vieilli. Désormais, c’est beaucoup plus souple, avec plus de possibilités. J’ai pris beaucoup plus de plaisir à parcourir chaque zone de combat. Je remarque qu’on affronte d’ailleurs beaucoup plus d’ennemis humains que d’infectés, ça ne me déplait pas.
Dyson Sphere Program (2021 – PC)
8h de jeu – Commencé
Le jeu qui sort de nulle part ! Ce n’était pas du tout prévu à mon programme, mais je me suis fait happer par ce nouveau jeu de simulation/construction. Pour ceux qui connaissent, on est dans le style Factorio / Satisfactory.
On joue un robot qui doit exploiter les ressources d’une planète (voire même plus tard, du système solaire) pour construire de plus en plus de bâtiments pour générer de l’énergie. Le but final est de construire une « Dyson Sphere » autour de l’étoile du système pour y récupérer son énergie. C’est beaucoup de temps passé à construire des lignes de production et à améliorer son rendement de production. Y a énormément de constructions différentes. Ça demande pas mal de réflexion et de petits croquis, j’aime bien :)
Rainbow Six Siege (2015 – PC)
+10h => 23h de jeu – Multijoueur
J’ai lâché temporairement COD en janvier pour me remettre à Rainbow ! Twitch m’a redonné envie.
Je suis un newbie, j’ai fait que du multi noob. L’avantage, c’est qu’on y joue que 3 cartes différentes et ça m’a laissé le temps de m’y remettre tout doucement, de réapprendre la dynamique du jeu, la composition de ces maps et les différents atouts de quelques personnages. Perso, je joue quasi que Castle en défense et Glaz en attaque.
Football Manager 2021 (2020 – PC)
10h de jeu – Commencé
Comme chaque saison, j’ai commencé une partie avec le Stade Brestois. Eh bien, ce n’est pas la joie ! En 10h de temps, je ne suis qu’au mois d’octobre, j’ai gagné pas mal de matchs amicaux, mais je n’ai pas toujours pas gagné un match en Ligue 1 ^^’
Hades (2020 – PC)
+14,5h => 29,5h de jeu – Continué
J’ai bien try-hard Hades ! Un 4ème mois où j’ai même autant joué que les 3 premiers. Je n’ai toujours pas réussi à arriver jusqu’au boss final, c’est vraiment chaud ! J’arrive désormais aux salles du Styx, le dernier niveau, mais je n’ai pas encore trouvé de quoi distraire Cerbère sans mourir. En fait, autant je me « balade » devant Mégère et l’Hydre, autant les boss du niveau 3, Thésée et Astérion, me font suer. Je perds à chaque fois beaucoup de vies contre eux, quand j’arrive à survivre. Mais ce jeu est vraiment magnifique ! Quelle plaisir de repartir au combat à chaque fois !
FIFA 21 (2020 – PC)
16h de jeu – Multijoueur – Commencé
Enfin, le jeu qui m’a pris le plus de temps en janvier n’est évidemment autre que FIFA ! 2021, c’était le bon moment pour enfin acheter cette version 21.
Tout allait bien d’ailleurs ce mois-ci, j’ai beaucoup gagné. Je suis monté de D8 à D2 en mode Saisons sans trop de soucis, avec un très bon ratio de victoires. La vie était belle…
…mais là, c’est bon, j’ai rejoint les bons. J’ai atteint le stade où je rage à mort ! Même Mbappé et le PSG ne sont pas assez crackés pour que je puisse contrer les meilleurs :P
Séries
Je commence plutôt bien l’année avec 64 épisodes vus, soit 2,1 épisodes/jour. En tout, ça fait 45,7h devant l’écran, soit 1,5h/jour.
J’ai fini 4 saisons, dont 1 revisionnage :
Star Trek Discovery saison 2
– REVISIONNAGE –
14 épisodes de 50 min
Diffusée sur CBS All Access de janvier à avril 2019
Fiche Seriebox
J’ai terminé mon revisionnage ! Vous pouvez déjà retrouver mes avis de la saison 1 en mars 2018, la saison 2 en avril 2019, et le revisionnage de la saison 1 en novembre 2020.
Je ne change pas mon appréciation de cette saison 2. C’est toujours un plaisir à regarder. Ils ont vraiment réussi à trouver leur équilibre !
Star Trek Discovery saison 3
13 épisodes de 50 min
Diffusée sur CBS All Access de octobre 2020 à janvier 2021
Fiche Seriebox
La saison 3 redistribue bien les cartes avec ce bond dans le temps. Pas qu’un petit d’ailleurs. Les personnages, dont surtout Michael, ont bien évolué. Certains ont plus de responsabilités. L’univers a aussi bien changé, les règles sont différentes. La Fédération est en charpie, Discovery est plus isolé que jamais, et tout l’enjeu de la saison est de lui rendre son aura d’avant.
J’ai vraiment aimé la structure narrative de la saison, bien rythmée entre le fil rouge d’ensemble et les différentes intrigues des personnages. Notamment celle de Georgiou (Michelle Yeoh) qui m’a vraiment passionné. J’adore ce personnage.
J’aime aussi toujours autant les différentes amitiés comme Michael avec Tilly et Saru. Les scènes de groupe sont aussi très sympas. Je pense à cette fameuse scène à table où ça part en cacahuètes. Épique.
Comme quoi, on n’a pas toujours besoin des effets spéciaux. Mais un peu quand même. Et ceux-ci sont encore de qualité. J’ai encore trouvé que la série s’était améliorée à ce niveau-là. Y a vraiment de très beaux plans dans l’espace ! Tout cela en fait une série de qualité, qui aurait même pu se conclure là-dessus. Mais j’ai quand même déjà hâte à la saison 4 !
OVNI(s) saison 1
12 épisodes de 30 min
Disponible sur MyCanal le 11 janvier 2021
Fiche Seriebox
1978. Didier Mathure, brillant ingénieur spatial, voit son rêve partir en fumée lorsque sa fusée explose au décollage. Alors qu’il pensait avoir touché le fond, il est muté à la tête d’un bureau d’enquête spécialisé sur les ovnis géré par une équipe qui donne effectivement l’impression de vivre sur une autre planète. Sa mission : trouver des explications scientifiques aux apparitions de soucoupes volantes qui défraient la chronique. Un véritable enfer pour ce cartésien invétéré qui n’a plus qu’une idée en tête : se tirer de là au plus vite. Mais un événement extraordinaire va bouleverser ses certitudes, et lui ouvrir les portes d’un monde où plus rien n’est impossible.
La bonne petite surprise du mois ! Je ne m’attendais à rien en commençant cette série française et j’ai été agréablement surpris. Le scénario est très malin, entre mystère et comédie. C’est une sorte d’X-Files comique dans des décors de la France rurale des années 70.
Les acteurs.rices m’ont plutôt tous convaincus, notamment Melvil Poupaud, l’acteur principal. J’adore ce ton assez politiquement incorrect qu’il a de dire et de montrer clairement qu’il fait passer sa carrière avant sa famille. Ce n’est pas un mec toujours sympa, mais on a envie de l’aimer. Comme toute son équipe assez atypique, entre l’expert en OVNI gay, le geek informaticien amoureux et la réceptionniste bobo écolo un peu gnangnan. Même les autres personnages secondaires sont intéressants, comme Nicole Garcia, Laurent Poitrenaux et Géraldine Pailhas. Une belle réussite encore pour Canal+ qui montre qu’il est l’acteur majeur (le seul ?) de la télévision française.
Brave New World saison 1
9 épisodes de 42 min
Disponible sur Peacock (service online de NBC) le 15 juillet 2020
Fiche Seriebox
Bienvenue dans une société stable grâce à l’interdiction de la monogamie, de l’argent, de la vie privée, de la famille mais surtout de l’Histoire. Dans un monde sans pauvreté, sans guerre et sans maladie, les humains prennent des psychotropes, le libertinage et le consumérisme sont à l’ordre du jour, et la reproduction s’effectue dans des « écloseries ». Lenina et Bernard, qui n’ont connu que cette société rigide, désirent découvrir la vie sauvage. Lors de leur voyage, ils sont confrontés à une révolte et sont sauvés par John Le Sauvage, qui les ramène à la Nouvelle Londres où sa présence met en danger cette société.
Je l’avais listé en décembre dans ma liste des séries que je n’avais pas eu le temps de voir en 2020. Ca m’a donné envie de m’y mettre et j’en suis très heureux ! C’était encore mieux que prévu !
Pour info, je n’ai jamais lu Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley, donc je ne pourrais pas comparer. Je l’ai acheté depuis (mais je ne sais pas quand je le lirais ^^). Je ne sais pas du coup à quel point ça suit la trame du roman. Vu qu’il est sorti en 1932, la série doit clairement être une très libre adaptation.
En tout cas, c’est vraiment passionnant. Passé le pilote qui est assez lent et présente les personnages et le cadre de ce futur dystopique, ça part vraiment tambour battant. Dès que les trois personnages principaux sont regroupés, c’est vraiment fabuleux. Que ça soit John le Sauvage, Lenina Crowne ou Bernard Marx, je ne saurais dire lequel est le meilleur.
La scène du mariage dans Savage Land est vraiment excellente. La course poursuite qui s’ensuit est passionnante. La découverte ensuite du « New World » est vraiment marrante, avec beaucoup de rebondissements. J’ai adoré l’interaction des 2 mondes et la manière dont le scénario se déroule. En 9 épisodes, ça avance vraiment bien. Dommage que la série soit annulée, j’aurais aimé savoir la suite. Mais je mets ma frustration de côté pour noter cette série, car ça a vraiment été un très bon moment de bout en bout.
Films
Je commence bien l’année, j’ai vu 7 films ce mois-ci ! Il ne reste plus qu’à rester constant sur les 11 prochains mois :)
— JAMES BOND —
Je me suis lancé dans un grand rattrapage de la saga James Bond ! J’avais déjà vu quelques vieux films, mais de façon assez éparpillé, et surtout, j’en suis certain, jamais les tout premiers avec (feu) Sean Connery ! Il était temps de réparer cette erreur.
Dr. No (James Bond 007 contre Dr. No) (1962) #1
Fiche Seriebox
Le chef des services secrets de Sa Majesté britannique, « M », envoie en mission à la Jamaïque l’agent spécial 007, James Bond, enquêter sur la disparition d’un de ses collègues. L’espion va affronter la puissance maléfique de Spectre, organisation criminelle qui vise à la domination du monde, personnifiée par le redoutable Dr No. Au gré de ses aventures il rencontrera la sublime Honey, qui surgit de l’eau vêtue d’un bikini blanc.
Le film qui a tout lancé il y a quasiment 60 ans ! C’est fou, mes parents venaient à peine de naître quand il est sorti. Evidemment, je vais éviter de le comparer aux James Bond récents. Surtout que là, c’est le premier, il n’y avait pas énormément de budget. On parle de 1M$ ! Même avec l’inflation, ça reste très faible.
On découvre une première enquête de Bond qui se déroule exclusivement à la Jamaïque, avec un Sean qui appose tout de suite un style qui perdure encore aujourd’hui, même si chaque acteur y a apporté sa touche.
Hormis les gadgets, non présents dans celui-ci, on découvre son attrait pour les femmes et le martini mais également, son petit pistolet Walther PP. Côté MI6, on y apprend les règles des 00 avec le droit de tuer et les différents personnages iconiques de la saga, que ça soit M et Miss Moneypenny. J’y ajoute Felix Laiter qu’on retrouvera sous d’autres traits.
Evidemment, il y a aussi les fameuses James Bond Girl, avec ici la fabuleuse Ursula Andress qui sort de l’eau en bikini, une scène mythique qui sera reprise quelques fois dans la saga. Et enfin, le grand méchant, membre de SPECTRE, qui agit en plus sur une base secrète cachée au sein d’une île paradisiaque. Un classique. C’est sûr, tout le mythe était déjà là. On peut comprendre pourquoi ça a cartonné à l’époque et que ça fonctionne encore maintenant ! Pour la culture, j’ai trouvé ce premier film intéressant. Je ne me suis pas ennuyé.
From Russia With Love (Bons baisers de Russie) (1963) #2
Fiche Seriebox
En pleine guerre froide, le dernier joyau technologique soviétique, le Lektor, est convoité par le SPECTRE, la redoutable organisation criminelle dont faisait partie le Dr Julius No, et par les services secrets britanniques qui chargent Bond de le récupérer. Mais cette affaire cache en réalité une redoutable mise en scène du SPECTRE pour piéger 007 en misant sur son point faible, les femmes.
Ce deuxième film m’a tout de suite moins passionné ! C’est un combat d’échecs entre les britanniques et les russes sur sol turc, l’action se déroulant quasi exclusivement à Istanbul. Assez rigolo quand on voit le titre, on s’attendrait à partir en Russie…
L’intrigue est vraiment le point faible. On s’ennuie assez vite. Il n’y a aucune scène vraiment marquante. La JB Girl et les ennemis ne sont pas charismatiques. L’ennemi principal, Red Grant, est une sorte d’anti-Bond, un Hitman entraîné pour tuer, une vraie machine, mais qui s’amuse à jouer avec Bond lors de cette longue scène finale dans l’Orient Express. Décevant.
Goldfinger (1964) #3
Fiche Seriebox
L’agent secret 007 est chargé d’enquêter sur les revenus d’Auric Goldfinger. La banque d’Angleterre a découvert qu’il entreposait d’énormes quantités d’or, mais s’inquiète de ne pas savoir dans quel but. Quelques verres, parties de golf, poursuites et autres aventures galantes plus loin, James Bond découvre en réalité les préparatifs du « crime du siècle », dont les retombées pourraient amener le chaos économique sur les pays développés du bloc Ouest…
Ca enchainait à l’époque ! Un James Bond tous les ans ! Guy Hamilton, réalisateur du premier film, revient pour celui-ci.
Je dois dire que Goldfinger mérite ses louanges. Si le second manquait de scènes iconiques, là on en a pleins ! Avec ce corps recouvert d’or dès l’introduction à Miami, la confrontation directe que Bond affectionne avec la partie de golf en Angleterre, la poursuite dans les Alpes suisses et évidemment, ce final à Fort Knox !
On commence vraiment à voyager aux quatre coins du globe, c’est plaisant. Avec un méchant beaucoup plus marquant, une intrigue trépidante et un casting en or, c’est un très bon film ! L’un des meilleurs James Bond.
— OMAR SY —
C’était vraiment le mois Omar Sy ! J’ai regardé la première partie de Lupin sur Netflix mais aussi deux de ses films. Et pas des moindres.
Demain tout commence (2016)
Fiche Seriebox
Samuel vit sa vie sans attaches ni responsabilités, au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu’il aime et avec qui il travaille sans trop se fatiguer. Jusqu’à ce qu’une de ses anciennes conquêtes lui laisse sur les bras un bébé de quelques mois, Gloria : sa fille !
Incapable de s’occuper d’un bébé et bien décidé à rendre l’enfant à sa mère, Samuel se précipite à Londres pour tenter de la retrouver, sans succès.
Huit ans plus tard, alors que Samuel et Gloria ont fait leur vie à Londres et sont devenus inséparables, la mère de Gloria revient dans leur vie…
– Fait partie du Top 250 du Seriebox Cine Challenge –
Je m’attendais à une comédie française assez quelconque et finalement, c’est plutôt une dramédie complétement réussie, qui m’aura fait passer du rire aux larmes sans prévenir.
Omar Sy est fidèle à lui-même, avec sa bonne humeur et son rire communicatif que j’avais déjà adoré dans Intouchables, mais il est aussi ici très touchant dans ce rôle de père malgré lui. La petite fille, Gloria Colston, l’accompagne à merveille et le duo fonctionne très bien.
On est sur une histoire assez hors du temps, presque irréelle par moment. Un homme débarque sans argent à Londres, sans parler anglais et comme par hasard tombe sur un type qui va l’aider à devenir cascadeur, tout ça car il a fait une pirouette dans le métro. Ca aurait pu être débile, j’ai trouvé ça assez magique. Dans la manière qu’il a de s’occuper de sa fille, de construire sa chambre, de toujours l’amuser, et vice-versa, on retrouve aussi ce style « conte de fées ». C’est vraiment une belle histoire.
Le Chant du Loup (2019)
Fiche Seriebox
Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. À bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique.
Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.
– Fait partie du Top 250 du Seriebox Cine Challenge –
Alléluia ! Il y a donc de l’espoir pour le film de genre français. Je n’en regarde pas souvent mais dans le style thriller/action, je pense que je dois remonter à Nid de Guêpes en 2002 pour une telle claque.
Quel magnifique film de sous-marin ! Mais oui, la France a des engins nucléaires, alors pourquoi il a fallu autant de temps pour faire quelque chose d’intéressant au cinéma ? C’est mon nouveau leader personnel dans ce sous-genre. C’est mieux qu’U-571, mais aussi, je vais me faire des ennemis, qu’Octobre Rouge. Et je ne pense pas que K-19 ou Hunter Killer (que je n’ai pas vus) viendront le détrôner dans ma hiérarchie sous-marine.
Quelle tension ! J’ai vraiment bien aimé la réalisation et le montage sonore du film, c’est vraiment du très haut niveau. Le casting est aussi plutôt juste, sobre, surtout pour des acteurs français. Omar Sy est crédible dans ce rôle plus sérieux, mais c’est surtout François Civil (Chanteraide) et Reda Kateb (Grandchamp) qui sont top !
Je mettrais juste un bémol sur quelques grosses ficelles, notamment à terre, quand Chanteraide s’incruste dans le bureau du commandant. Vraiment la scène too much. On peut aussi parler de ce tir de lance-roquette avec des CGI un peu limite. Mais qui ne vient pas pour autant gâcher un film maitrisé de bout en bout. En plus, on voit cette bonne vieille cité de Brest ! Ma ville natale. Limite, rien que pour ça, ça vaut une étoile en plus !
Une belle réussite !
— BLOCKBUSTERS —
Enfin, j’ai vu 2 grosses sorties récentes :
Tenet (2020)
Fiche Seriebox
Muni d’un seul mot – Tenet – et décidé à se battre pour sauver le monde, notre protagoniste sillonne l’univers crépusculaire de l’espionnage international. Sa mission le projettera dans une dimension qui dépasse le temps. Pourtant, il ne s’agit pas d’un voyage dans le temps, mais d’un renversement temporel…
– Fait partie du Mini-Challenge Action et SF Extended –
En bon gros fan de Christopher Nolan, j’attendais bien sûr son nouveau film, surtout que Dunkirk était un très bon film, mais quand même un film mineur dans sa filmographie. Malheureusement, il est compliqué de revenir à un niveau plus stratosphérique et Tenet s’inscrit dans ce « bas du classement ». Bon, on parle ici d’un 4 étoiles au lieu de 5. Nolan nous a tellement habitué à des films marquants, voire des chefs-d’œuvre (The Dark Knight, Inception, Memento, Interstellar), qu’il est bien sûr compliqué de revenir en arrière.
Tenet reste néanmoins un très bon film d’action SF. Niveau réalisation, photographie, musique, ça ne bouge pas, ça fonctionne. Le casting est aussi réussi. John David Washington, fils aîné de Denzel, s’en sort très bien, de même qu’Elizabeth Debicki, Robert Pattinson et Kenneth Branagh.
Mais malheureusement, c’est le scénario qui pose problème. Je m’y suis un peu perdu. Se dire qu’il y a une timeline inversée et que la conséquence arrive avant la cause, c’est complètement malade. Inception était beaucoup moins alambiqué au final. Ici, on sent trop que tout est fait pour nous casser le cerveau. Alors oui, ça fonctionne pour le coup, mais, du coup, par moment, ça en devient too much.
Il y a en plus une dissonance entre la première et la seconde partie du film. Dans la première, où Nolan nous laisse trop longtemps dans le flou. Les scènes s’enchaînent un peu sans enjeu, sans nous donner envie de suivre les personnages. Vu le sujet, on sait que ça sera un film qui s’expliquera sur sa dernière scène. Et c’est un peu le cas. Mais surtout, le milieu du film éclaire tout et la seconde partie est beaucoup plus limpide et fait place à de l’action effrénée. Mais ça reste un scénario assez mal équilibré, à l’image d’un Dark Knight Rises que j’avais beaucoup aimé, mais qui se perdait aussi par moment.
1917 (2019)
Fiche Seriebox
Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible.
Porteurs d’un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, derrière les lignes ennemies.
– Fait partie du Top 100 Seriebox Ciné Challenge –
Le grand film du mois ! Nominé aux Oscars et tout, je m’en doutais un peu. Surtout avec sa construction en plan séquence, un procédé que j’adore et qui a mainte fois fait ses preuves comme le renouveau du cinéma. Je vous renvoie à Gravity, Children of men et Birdman, 3 chefs-d’oeuvre. On peut même parler de série, avec les fameuses scènes dans True Detective. Ce sont des tours de force technique, où il faut évidemment masquer le mieux possible les différents raccords, car évidemment qu’on ne peut pas tourner 2h de film non-stop, surtout avec des scènes d’action mémorables.
Même si, parfois, la technique peut passer au dessus, je n’ai pas eu ce sentiment sur ce film. On a de bons morceaux de 10 à 20 min qui s’enchaînent vraiment de manière très fluide. On est bien immergé dans ce voyage intense sur le front. On découvre la Première Guerre Mondiale et ses tranchées comme jamais auparavant.
Au-delà de la pure technique, c’est surtout les décors et la photographie qui rendent aussi le tout magnifiquement triste. Cette France des campagnes décharnée, c’est beau à en pleurer. C’est un très beau voyage, ponctué de quelques scènes d’action impressionnantes, où le son et la virtuosité de la caméra en font quelque-chose d’aussi mémorable que le Soldat Ryan en son temps. George MacKay et Dean-Charles Chapman sont à fond dans leurs personnages, je me suis vraiment passionné pour leur épopée.
Et que dire de cette scène d’action finale complétement hallucinante pour conclure le film. Bien sûr qu’on peut critiquer son réalisme, c’est le cas dans plusieurs scènes d’action, mais on est dans un film à grand spectacle, qui se veut poignant. C’est vraiment une expérience inédite et jamais vu au cinéma !
Déjà auteur d’une très belle filmographie (American Beauty, Skyfall, Spectre, Road to Perdition), Sam Mendes signe son meilleur film. Thank you Sir!
Cela conclut magnifiquement ce mois de janvier bien chargé !
Même pour faire le bilan, ça m’a pris du temps. Je suis en retard sur le planning :D Je reviens bientôt pour la suite !
A plus !
J’ai adoré la saison 3 de Star Trek Discovery (même si je suis triste du départ de Philippa qui était un de mes persos préférés), j’ai aimé les histoires et les personnages (et, comme toi, je ne suis pas d’accord avec ce que disait un de tes copains sur Facebook :)) et j’ai aussi hâte de voir la saison 4, même si la fin de cette saison 3 aurait pu servir de series finale. Ovni(s) a été, comme toi, une chouette surprise, j’ai beaucoup aimé Melvil Poupaud dans le rôle de Didier et les deux petits jeunes étaient mignons. Vivement la saison 2. Je n’ai pas aimé The Brave New World autant que toi mais j’ai bien apprécié quand même et je n’aurais pas dit non à une saison 2, dommage… Tu t’es fait les vieux James Bond :) Ça fait longtemps que je n’ai pas vu ceux avec Sean Connery ! J’avais trouvé Demain tout commence bien sympa, j’ai adoré Tenet (que j’ai pu voir au ciné l’été dernier !) et il faut que je voies Le chant du loup et 1917 pour les Challenges Seriebox.
Merci pour ton commentaire :)
Moi, j’aime aussi beaucoup la série. Comme les nouveaux films Star Trek.