Resume Zone :
John Smith, comme son nom l’indique, est un type banal. Jusqu’à ce qu’un accident de voiture le plonge dans un coma profond. Quand il revient enfin à lui, il est en apparence le même. Mais il a ramené quelque chose de la zone morte où il gisait pendant tant de mois; un don de prémonition qui le mettra vite devant un terrible dilemme. Pour préserver le monde d’un mal inéluctable, devra-t-il tuer l’homme en passe de devenir le prochain président des États-Unis ?
Titre VO : The Dead Zone
Genre : Thriller
Edition lue : Le Livre de Poche (2006) – 351 pages
Chronik Zone :
Hello, hello, je suis de retour avec un nouveau titre qui entre dans le cadre du Baby Challenge Thriller de Livraddict ! Je passe à 10/20 ! Plus que 2 titres avant d’atteindre l’objectif fixé : la médaille de bronze !
J’ai choisi ce roman de Stephen King pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il était déjà dans ma PAL donc c’est plus facile pour le lire et le nombre de pages est inférieur à 400 pages (voyez les autres titres thrillers de ma PAL : L’oeil de Caine de Patrick Bauwen fait 477p, L’Âme du mal de Maxime Chattam, 514p et Seul le silence de R.J. Ellory, 601p.). Enfin et surtout, j’ai déjà vu les 6 saisons de la série Dead Zone qui est l’adaptation de ce roman par Michael et Shawn Piller avec Anthony Michael Hall dans le rôle titre.
Vu que la série n’a pas vraiment de fin et traîne beaucoup en longueurs pour l’histoire principale, je voulais absolument savoir comment l’histoire finissait dans la version originale de King. Je n’ai pas été déçu.
Le roman de King est découpé en 2 parties : « La Roue de la Fortune » et « Le rire du Tigre ».
La première partie débute avec la relation de Johnny avec sa copine Sarah dans les années 70. On suit notamment la fameuse nuit, à la foire où Johnny devine à l’avance tous les numéros de cette fameuse Roue de la Fortune. Cette nuit devait être leur première fois à tous les deux. Mais Sarah effrayée par l’expression de Johnny lorsqu’il jouait à la Roue lui demande de partir. Il la laisse donc chez elle et rentre en taxi. Mais voilà, deux cons font la course sur la route et le taxi arrive en sens inverse ! Crash ! L’accident est inévitable. Le chauffeur meurt, Johnny est amené à l’hôpital, il restera 4 ans dans le coma.
On suit alors la vie des personnages secondaires, Sarah bien sûr mais aussi les parents de Johnny : son père Herb et sa mère Vera, qui devient folle et s’enfonce dans les méandres d’une secte.
Lorsqu’il se réveille, Johnny découvre qu’en touchant les gens, il a des prémonitions sur leur vie future. Il a peur mais ce n’est pas tout. Sarah ne l’a pas attendu. Les docteurs ne pouvaient pronostiquer s’il allait se réveiller ou non. Sarah s’est donc marié avec un avocat et a un enfant. Johnny est seul et doit reconstruire sa vie alors que pour lui, les 4 ans n’existent pas et c’est comme s’il s’était endormi pour une nuit.
Outre le côté fantastique, le roman de King est beaucoup porté sur les relations entre les personnages et leurs sentiments. Autre exemple, les gens réagissent très différemment à son secret, certains sont impressionnés et le croient, d’autres ont peur ou alors le traitent de charlatan. C’est le thème principal que j’ai relevé dans cette première partie : la foi.
Dans la deuxième partie, on s’attarde enfin sur le gros du roman. Johnny est intrigué par un homme politique, Greg Stillson. Chaque fois qu’il le voit à la télé, il ressent quelque chose de mauvais. Il va donc le voir à un meeting et le touche. Là, il a sa confirmation. Cet homme sera président des Etats-Unis dans le futur et amènera par ses actions ou son inaction le chaos sur le pays. Toute cette partie porte donc sur le dilemne de Johnny. Que doit-il faire pour stopper le destin ? J’ai adoré cette deuxième partie. Le suspense est plus présent. La conclusion est bien écrite, dure et logique à la fois. La réflexion est intéressante. Johnny fait d’ailleurs l’analogie en posant une question auquel tout le monde aurait sa propre réponse « Si vous pouviez revenir dans le temps, tout en sachant que personne ne peut imaginer ce qui va se produire et que vous serez probablement pourchassez voire exécuter ensuite, tueriez-vous Adolf Hitler ?« .
Dead Zone, question thriller, ce n’est surement pas le plus tendu que j’ai lu, c’est pourquoi je le note plus bas que les précédents (Robe de marié de Pierre Lemaitre : 8,5 & Thérapie de Stephan Fitzek : 9,5). C’est surement du à l’ambiance et l’époque choisie, ainsi qu’au choix de l’auteur de privilégier la réflexion à l’action. Reste que malgré tout, c’est un roman que je recommande ! A lire au chaud tard dans le soir :)
Note globale : 7.5 / 10
A une période, j'aimais bien la série, et puis à force, j'ai trouvé ça un peu long…
Ton billet me donne envie de lire ce livre (je sais qu'il est à la biblio, alors why not). Je verrai si je trouve du temps !