Aujourd’hui, je vous présente un comics édité aux USA en 2006 par IDW Publishing et qui sort en France chez Milady Graphics le 22 octobre 2010 (104 pages – 12,9€).

C’est écrit par Brian Woods (qui a travaillé chez Rockstar Games pour des jeux comme GTA3 ou Max Payne, ou encore sur la saga comics DMZ) et dessiné par Kristian Donaldon.

L’histoire : La ville. Tout le monde l’appelle le Supermarché. Ici, l’argent est roi. L’argent sale, surtout. Dans la Ville, les Yakuza et les Porno Suède mènent la danse. Pella Suzuki est une fille des banlieues riches. Facile d’avoir la langue bien pendue quand on vit dans un cocon doré. Mais quand ses parents sont assassinés, tout bascule. Projetée en pleine guerre des gangs, Pella est soudainement hissée au rang d’héritière d’un empire très convoité.

Supermarket a un dessin bien particulier, qui travaille beaucoup sur les couleurs. Ca donne un effet pop avec des couleurs vives (orange-vert-bleu-rose pétants). Ca se voit déjà dans la couverture, voici un autre exemple avec la page 1 :
Dans la version originale, le récit est découpé en 4 numéros (sortis en février – mars – juin – septembre 2006). L’histoire ci-dessus résume en gros le premier numéro. Pella est le personnage principal du comics. Elle est une jeune fille de 16 ans gâtée par ses parents. Elle fait cependant sa rebelle, elle travaille dans un magasin pour se faire son propre argent de poche. L’auteur insiste beaucoup sur notre société de consommation. Il dénonce les gens riches qui dépensent sans compter, la dématérialisation de l’argent, la pub outrancière dans les villes. Tout ça sur fond de guerres des gangs qui donne de l’énergie à l’ensemble. Pella, après avoir goûté au luxe, va devoir s’adapter à une nouvelle vie dans les bas-fonds de la ville.
J’ai bien aimé ce bouquin que j’ai lu en VO surtout pour les dessins qui sont très beau, ça a vraiment du style (on peut voir l’effet sympa sur les fumées de cigarette). Le scénario n’est pas très original, c’est du déja-vu. Le seul truc intéressant, c’est la critique sous-jacente dont je parlais précédemment. Le comics souffre aussi de sa courte longueur. La conclusion est trop rapide, Supermarket aurait mérité plus de numéros pour développer un peu plus l’action. Mais je vous laisse vous faire votre propre avis vendredi prochain (sortie VF). C’est de l’art, ça vaut bien un petit achat.
Note globale : 7.5 / 10

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